mercredi 17 septembre 2014

Un tour sur St Laurent

One of my colleagues recently brought this website on modern Métis identity in Canada to my attention. While looking at the map, I found exceedingly interesting information: there is a Manipogo Festival in St Laurent. Manipogo, Ogopogo, the link was clear, there is a monster in lake Manitoba!

Un peu loin de la Main, cette fois.

Vous me connaissez, l'attrait était irrésistible. J'ai donc commencé mes recherches. Apparemment, le monstre est le plus souvent vu depuis la côte ouest, à environ quatre heures de route de Winnipeg. C'était un peu loin pour une fin de semaine, je me suis donc rabattue sur mon plan B: le festival du monstre! Sauf qu'il a lieu en mars. J'ai donc fini avec mon plan C: aller voir la ville du festival hors saison, pendant qu'il fait encore beau. Je me demande pourquoi le festival a lieu en mars, la période ne me frappe pas comme la plus appropriée pour aller observer quoi que ce soit pendant très longtemps. Une seconde - ha! La régie m'informe qu'on fête la saison de pêche sur glace. Au temps pour le monstre.

My car's GPS was not super helpful.

So, when you have no specific address to go to, you can use that "Downtown" function of the GPS. And it dutifully led me to the corner of Chartrand and MB-N 6. On the right, fields, a closed diner, and a dirt road. On the left, fields, a dirt road going to the shore, and not much else in view. I took left.

 Sous les pavés, la plage.

Au bout du chemin de terre, la plage, ou ce qu'il en reste. Les pluies torrentielles de cet été ont fait monter le niveau de l'eau et, en conjugaison avec le vent, ont érodé les plages. Apparemment, les résidents ont le choix entre des sacs de sable blanc ou des tubes noirs géants pour éviter de se retrouver les pieds dans l'eau. Du coup, ma visite de la plage Laurentienne s'est limitée à grimper sur la digue pour constater que les vagues se brisaient sur les sacs de sable. Qu'à cela ne tienne, je suis partie à la recherche d'une autre plage.

De l'autre côté de la même plage, le noir est toujours très tendance.

I figured that the best way to do that would be to follow the road along the lake, but my GPS said there was no road around there. I asked directions at the general store, got told that there were not many beaches left these days and that many places still bear traces of the 2011 flood. I randomly roamed through the village, ended up in a couple of dead ends, but finally reached another beach. This time, there was no ditch, just a little strip of sand left. The damages caused by wind and waves were a lot more visible than in "center" of the village. I sat on the ground for a while, enjoying the sun and the sound of the lake, looking at the horizon. Mission accomplished.

The Portage diversion needs a diversion.

Et le monstre, me direz-vous? Je ne l'ai pas vu. Mais j'ai aperçu quelque chose de presque aussi bien: un robot!




samedi 13 septembre 2014

Du Fringe Fest au Manyfest

Je vous avais un peu parlé, il y a quelques temps, de ma visite au Fringe Fest. Après avoir raté le festival viking de Gimli (j'étais à Montréal), ainsi qu'une bonne partie du Folklorama (j'étais en Europe), je m'imaginais déjà réduite à compter les jours jusqu'au festival du Voyageur. Heureusement, Winnipeg est une ville pleine de ressources.

Indeed, the week-end following my return the Barge Fest took place. It's a festival intended to showcase talent  and harmony from both Manitoba and Saskatchewan, which ironically took place on the same day the Roughrigers played against the Blue Bombers. It's called barge fest because it's held on a barge (note this for later). Musicians play on the river Assiniboine, the one linking Saskatchewan and Manitoba. Along the river, there also was an open air bar and a small craft market. As the night got colder, the open air bar lighted fires, which turned out to be very enjoyable.

If it does not float and it is not made of wood, is it a witch?

Mais revenons à nos moutons. Si vous observez cette photo attentivement, vous noterez que le Winnipeg Symphony Orchestra ne flotte pas. En fait, les musiciens ont été chassés sur la rive car le niveau de la rivière Assiniboine a atteint un niveau record cet été. En tous cas, même en cale sèche, le festival était vraiment agréable, d'autant que je carburais à un hybride culinaire découvert le même soir, sur le pont entre le quartier francophone et le centre ville: le camembert frit et pané. Du fromage, de la friture, que du plaisir! (Bon, d'accord, peut-être pas tous les jours non plus).

Strange as it sounds, deep fried camembert 
was *not* invented in Tennessee.

The following week, I attended another festival, which hit even closer to my heart than deep fried camembert. The festival in question was the Manyfest, a fusion of preexisting festivals. It therefore included a race, kids stuff, music, a beer garden, and the most attractive part for me: the Food truck war! Imagine two rows of food trucks lined on Memorial, with cuisine ranging from philipino to caribbean, with a poutine detour!

Tout est bon dans le cochon!

Mes co-conspirateurs et moi même avons testé plusieurs camions et comparé. J'ai beaucoup aimé le porc effiloché fumé au bois de pomme, mais ma préférée était la pizza au saumon et câpres du Red Ember. Et surtout, j'ai enfin l'impression d'avoir pris ma revanche sur le film Chef, qui m'avait fait saliver avec toute cette nourriture appétissante. C'est important, dans la vie, de se venger d'un grilled cheese de fiction.